Le musée est bien plus qu'un simple lieu d'exposition : c'est une porte ouverte sur l'histoire (les histoires ?), les cultures et
les imaginaires. À travers cette lettre d'informations mensuelle, nous souhaitons vous offrir un avant-goût des rendez-vous qui vous attendent en ce sens.
Ce mois-ci, les ateliers créatifs s'adresseront aux adultes et aux tout-petits. À noter également dans vos agendas, un
évènement exceptionnel, situé à la lisière des mondes, durant
lequel nous aurons l'immense plaisir et privilège d'accueillir les
anthropologues Nastassja Martin et Philippe Descola, ainsi que la philosophe Vinciane Despret.
Au plaisir de partager ces moments avec vous !
Katia Fersing et toute l’équipe du Mumig |
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Ce mois-ci, nous avons le plaisir de vous présenter... Martin Plumas en stage au Mumig jusqu’au 31 juillet 2025 ! | |
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Pouvez-vous vous présenter ? Je suis étudiant en 2ème année de Master en paléontologie à l’université de Rennes. Mon intérêt pour la discipline s'est révélé grâce à l’archéologie puisque j’ai eu la chance d’assister à des chantiers de fouilles étant plus jeune.
J’avais environ 10 ans lorsque ma grand-mère m’a amené à une bourse d’échange, mon émerveillement devant autant de fossiles n’a fait que croitre, m’emmenant petit à petit à la paléontologie plutôt qu’à l’archéologie : ma passion pour les fossiles,
les dinosaures, était née ! | |
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Pourquoi avoir choisi le Mumig ? Pour valider mon Master, je dois faire un stage de 6 mois, et je tenais à le faire dans un musée plutôt que dans une instance scientifique. Je me considère plus comme un
étudiant de terrain plutôt que de bureau.
J’ai eu beaucoup chance d’avoir été contacté par le musée de Millau, mais surtout d’avoir retenu l’attention de sa directrice, Katia Fersing, et de sa responsable des
collections, Cécile Chapelot, car ici, la collection paléontologie est à la fois très
intéressante mais aussi très fournie. | |
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| Pouvez-vous nous parler de la collection de paléontologie du MUMIG ? La collection de paléontologie du Mumig est fascinante par ses aspects
scientifiques : pour preuve, des
chercheurs connus et reconnus du milieu s’y intéressent fortement ! Courant 2024, une étude a même été publiée visant
à reclassifier certains nautiles.
Vous avez la chance, à Millau, de
disposer de pièces exceptionnelles, comme l’Occitanosaurus tournemirensis qui a permis la création d’une nouvelle
espèce. Les aspects pédagogiques et culturels de cette collection sont très
diversifiés, tant par leurs volumes que par le nombre de spécimens.
J’ai déjà eu l’opportunité et le plaisir de rencontrer Jacques Sciau, paléontologue amateur et passionné, principal donateur de la collection du musée, et qui, grâce à ses connaissances, n’hésite pas à me partager son expérience du terrain. |
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Pensez-vous que ce stage va changer votre regard sur les musées ? Oui, bien entendu, mais il va surtout m’apporter un regard neuf sur la vie d’une
structure telle que le Mumig. Le regard d’un visiteur non avisé ne verra que des bribes du quotidien de la structure alors qu’en coulisses, la partie gestion des collections,
médiation avec le public et même le montage d’une exposition rythment l’agenda
quotidien des agents du musée. | |
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Quelles sont vos perspectives professionnelles ? Je souhaite, à terme, créer mon entreprise et proposer mes services pour faire de la restauration de fossiles, mise en valeur et soclage afin de valoriser leur présentation au public, pour des clients de structures publiques, mais également pour des structures privées. Peu importe où intervient le client dans la boucle…
Je pense qu’il n’y a aucune incompatibilité à faire se côtoyer les structures publiques ou privées, les unes étant complémentaires des autres. | |
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